Fiscalité locale : hausses en chaîne, promesses en miettes
Deux hausses de la taxe foncière en trois ans
Le taux de la taxe foncière sur les propriétés bâties à Colomiers s’élève aujourd’hui à 41,75 %.
➡️ Il a été augmenté deux fois en trois ans par la majorité municipale :
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En 2021, première hausse importante, officiellement justifiée pour maintenir l’autofinancement.
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En 2023, nouvelle augmentation, alors que l’inflation pesait déjà fortement sur les ménages.
Colomiers augmente ses taux sans amélioration notable des services publics voir une diminution...
Des comparaisons locales qui dérangent
Voici quelques taux de taxe foncière dans des communes proches ou comparables :
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Toulouse : 35,35 %
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Pibrac : 38,00 %
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Léguevin : 40,00 %
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Colomiers : 41,75 %
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Muret : 45,12 %
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Blagnac : 51,00 %
Colomiers a quitté le groupe des villes à fiscalité modérée, mais sans en assumer les ambitions : ni investissements structurants, ni cap clair pour l’avenir.
Ce n’est pas une contrainte technique : c’est un choix politique.
Une contradiction majeure sur la DGF
La majorité municipale justifie ces hausses par la baisse de la Dotation Globale de Fonctionnement (DGF) versée par l’État.
Dans le rapport 2024, on peut lire :
« La DGF ne remplit plus aujourd’hui sa fonction. »
« La collectivité doit supporter seule de nombreuses politiques publiques. »
Mais cette baisse de la DGF ne date pas d’hier : elle remonte à 2014–2016, sous le quinquennat de François Hollande, soutenu par Mme Traval-Michelet, actuelle maire socialiste.
En janvier 2017, Mme la Maire accueillait d’ailleurs Manuel Valls à Colomiers pour défendre cette politique d’austérité territoriale.
Le Parti Socialiste local se plaint aujourd’hui d’un héritage budgétaire… qu’il a activement défendu hier.
Une ville qui fait payer ses habitants
Quand une commune :
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❌ ne maîtrise pas sa masse salariale,
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❌ affiche une épargne brute de seulement 6,3 % (en dessous des recommandations de l’AMF),
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❌ et investit à peine 7,6 M€ par an,
(quand Muret en prévoit 33 M€ pour 2025)
… elle n’a qu’un seul levier à court terme : augmenter les impôts.
Mais sans retour sur investissement, ces hausses ne transforment pas la ville.
Elles servent seulement à combler les déséquilibres de fonctionnement et à soutenir une structure administrative devenue trop lourde.
Ce que nous disons clairement
Nous refusons que la charge fiscale augmente pendant que les projets structurants reculent.
Nous proposons une gestion :
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✔ Sobre et rigoureuse,
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✔ Centrée sur la qualité de service,
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✔ Qui préserve les marges de manœuvre fiscales, plutôt que de compenser les erreurs d’hier.